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Impôt : faut-il être rattaché à ses parents ?
Le rattachement fiscal des enfants majeurs
Qu'il réside chez ses parents ou qu'il dispose de son propre logement, qu'il exerce une activité professionnelle ou non, tout enfant majeur ou étudiant peut être rattaché au foyer fiscal de ses parents jusqu'à 21 ans, voire 25 ans s'il poursuit des études.
Avantage pour les parents : ils bénéficient d'une demi-part supplémentaire de quotient familial (une part entière à partir du troisième enfant), ce qui permet de réduire leur impôt sur le revenu.
Contreparties :
- Ils ne peuvent pas déduire les dépenses engagées pour leur enfant.
- Ils doivent déclarer les revenus éventuels de celui-ci, à l'exception des jobs d'été ou étudiants, dans la limite de trois fois le SMIC mensuel.
- Les rémunérations issues de stages ou de contrats d'apprentissage sont exonérées d'impôt.
Le détachement fiscal
Si les parents choisissent de ne pas rattacher leur enfant à leur foyer fiscal, ils ont la possibilité de déduire certaines dépenses engagées pour lui, telles que l’hébergement, la nourriture, les vêtements ou encore le loyer, s’il dispose de son propre logement (sur justificatifs). Cette déduction est plafonnée à 6 794 € par an (pour 2025), à condition de pouvoir démontrer que l’enfant est dans le besoin (absence de revenus suffisants) et de justifier la réalité ainsi que le montant des dépenses effectuées.
Si l’enfant réside toujours chez ses parents, ces derniers peuvent bénéficier d’un forfait de 4039 € (pour 2025) au titre des dépenses d’hébergement et de nourriture, sans avoir à fournir de justificatifs.
En règle générale, lorsque l’enfant ne dispose pas de revenus imposables, le rattachement au foyer fiscal des parents apparaît comme l’option la plus avantageuse, surtout si le taux marginal d’imposition du contribuable est inférieur à 30 %.
Source : Fiscalité -Impôts 2025 : les plafonds de déduction des pensions alimentaires | Service-Public.fr
